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Journée de contestation contre la réforme des retraites

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Les perturbations, notamment dans les transports, devraient rester modérées, alors que quatre syndicats appellent à la grève.
Une rame de RER à la station Gare du Nord. (Photo Thomas Samson. AFP)
par AFP
publié le 10 septembre 2013 à 7h55
(mis à jour le 10 septembre 2013 à 14h38)

Les salariés descendent dans la rue mardi contre la première réforme des retraites d'un gouvernement de gauche, à l'appel de quatre syndicats - CGT, FO, Solidaires, FSU-, mais peu de perturbations sont annoncées dans les transports et Jean-Claude Mailly (FO) lui-même ne croit pas à une «déferlante».

«La mobilisation va vous surprendre», avait pourtant lancé mardi matin Thierry Lepaon, le secrétaire général de la CGT qui a justifié la journée par la nécessité d'«améliorer» le projet de loi du gouvernement qui sera présenté le 18 septembre en conseil des ministres.

En effet à l'inverse de 2010, la CGT et FO ne réclament pas le retrait du projet de loi, Thierry Lepaon reconnaissant que la réforme «constitue un progrès», selon ses propres termes, notamment sur la question de la pénibilité.

La contestation est focalisée sur l'allongement progressif de la durée de cotisation à 43 ans en 2035, qui fait du projet de loi sur le retraites une loi «anti-jeunes», selon eux. Des organisations de jeunesse comme l'Unef, des associations féministes et des syndicats de retraités participent aussi aux défilés. Pour Jean-Claude Mailly, numéro un de FO, la question de la pénibilité est «déminée» mais il «reste des points très durs» dans la réforme, comme cet allongement de la durée de cotisation.

Les revendications ne sont pas limitées aux retraites : «Salaire, emploi, conditions de travail» sont également les maître mots de ce