Alors voilà (attention, c'est #jeudiconfession, comme on dit sur Twitter) : la semaine dernière, on a regardé un épisode de Norman. Mais si, voyons, «Norman fait des vidéos» ! Ce n'est pas qu'on fasse partie des gens qui ont l'habitude de regarder Norman, mais son dernier sketch était titré : «AVOIR UN CHAT». Comment résister ? Derrière ces quatre lettres en majuscules miroitait la promesse de scènes passionnément mignonnes, d'analyses bien senties sur les exploits et les manies étranges de nos amis poilus, bref, d'un cri d'amour pour la race féline… On a été déçu. On pensait mater du chat ; on a surtout vu Norman.
Mais faut-il s'en étonner ? Les chats n'ont jamais autant cartonné en ligne - loin des lolcats artisanaux des premiers temps connectés, ils envahissent enfin le grand public au point que Le Monde s'en étonne, qu'un autre respectable quotidien les imagine ministres du web et qu'un festival aux Etats-Unis arrive à rassembler 10 000 visiteurs autour de minous projetés sur grand écran – et ceux qui font leur beurre en ligne ne s'y