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Libération

Les journées des start-up, une affaire de passionnés

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Avec cet événement inspiré des Journées européennes du patrimoine, pas de monuments à visiter mais une envie d’entreprendre à transmettre.
par Johan Maurice
publié le 14 septembre 2013 à 12h15

Il est rare en France de voir les start-up, ces jeunes entreprises innovantes au fort potentiel, ouvrir leur portes au public. Tellement rare que pour cette deuxième édition des Journées du patrimoine des start-up (JPDS), qui se sont déroulées de jeudi à samedi, les visiteurs ne pouvaient être que des connaisseurs, des jeunes entrepreneurs ou des étudiants en école de commerce aspirant à l’être.

Avec cet événement inspiré des Journées européennes du patrimoine, pas de monuments à visiter mais une envie d'entreprendre à transmettre. Marc-Arthur Gauthey, à l'initiative de ces portes ouvertes, lui-même patron d'une start-up avait un objectif en tête : «Faire découvrir à tous l'entreprenariat et le quotidien d'une entreprise innovante de l'intérieur.» Parrainés par des pontes de l'entreprenariat, comme Jean-David Chamboredon, leader du mouvement des «pigeons», les créateurs des JPDS veulent avant tout prouver que la sortie de la crise ne pourra pas se faire sans les entreprises.

Mercredi soir, lors de la conférence de presse qui donnait le top départ de ces JPDS, 3 847 participants étaient déjà inscrits pour explorer, lors de présentations, d’ateliers ou d’activités décalées, l’univers de plus de 200 start-up implantées dans toute la France. Nous en avons rencontré trois jeudi.

Recettes. «Moi je suis intéressé par votre