Le ministre des Finances Pierre Moscovici a assuré mardi que l'endettement de la France allait «atteindre un maximum» avant de «décroître», insistant sur l'ardoise laissée par les précédentes majorités.
«L'endettement va atteindre un maximum et ensuite ça décroîtra», a déclaré sur France 2 le ministre interrogé sur les révélations du Figaro d'un taux d'endettement de la France grimpant à 95,1% du produit intérieur brut fin 2014. «Pendant le quinquennat précédent, sous Nicolas Sarkozy, nous l'avons dénoncé, le déficit s'est accru de 600 milliards d'euros, on est passé en dix ans de 60% du PIB (produit intérieur brut) à plus de 90%», a déclaré Moscovici, qui n'a pas contredit le chiffre avancé par le quotidien.
«Ce que je reproche au papier du Figaro, ce n'est pas d'avoir cité un chiffre spectaculaire (...), c'est de laisser penser que la signature de la France serait menacée : elle ne l'est pas», a-t-il poursuivi, jugeant également que «là où Le Figaro se trompe, c'est que la France fait des réformes qui permettent justement de réduire le déficit structurel». Le ministre a rappelé que le déficit structurel, c'est-à-dire hors aléa de conjoncture, allait être réduit d'un point en 2014 après 1,7 en 2013.
«Ce gouvernement mène une politique résolue de réduction des déficits nominaux, c'est les chiffres absolus, et les déficits structurels, ceux qui sont indépendants de la croissanc