L’ambition du syndicalisme que nous portons est d’améliorer concrètement la situation des salariés et des retraités. Cela implique de dépasser les postures et les slogans, certes confortables mais peu efficaces. Voilà pourquoi nous nous sommes engagés pleinement dans la concertation sur les retraites. Chacune de nos organisations y a porté ses propositions, ses exigences et ses lignes rouges. Beaucoup d’entre elles nous étaient communes.
Notre démarche syndicale a été de nous battre pied-à-pied pour les salariés, les retraités et la justice sociale, en mettant le gouvernement face à ses responsabilités propres dans l’élaboration de son projet de loi. La concertation qui s’est déroulée de juin à septembre fut un véritable rapport de force tant il a fallu argumenter, proposer et repousser des tentations d’aller vers des mesures injustes et pénalisantes pour les salariés et les retraités.
Nos propositions et notre combativité ont permis d’obtenir des résultats. Chacun les salue, y compris ceux qui disent repousser la réforme. Parce qu’eux aussi savent combien les mesures obtenues répondent au besoin de justice.
En effet, qui peut passer sous silence que :
-Un salarié sur cinq verra sa pénibilité au travail reconnue et réparée selon un barème d’une année pour dix années d’exposition.
-Les salariés en situation de précarité pourront valider un trimestre de cotisations avec 150 heures contre 200 aujourd’hui. Parmi eux de nombreux jeunes galérant dans leur insertion profession