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Publicité mensongère : peine confirmée en appel pour la Caisse d'Epargne

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La banque avait été condamnée en 2012 pour sa présentation de la série de produits de placement Doubl'Ô.
L'entrée d'une Caisse d'Epagne en avril 2012. (Photo Loïc Venance. AFP)
par AFP
publié le 18 septembre 2013 à 15h08

La Caisse d’Épargne a été condamnée mercredi par la Cour d’appel de Lyon à 100 000 euros d’amende pour «publicité mensongère» concernant six de ses placements, visés par une multitude de procédures en France. En première instance, la banque avait écopé d’une amende de 40 000 euros, infligée fin 2012 par le tribunal correctionnel de Saint-Étienne à la Caisse d’Épargne Loire-Drôme-Ardèche (CELDA), pour une quinzaine de dossiers.

Peine que l'avocate générale, lors de l'audience d'appel le 3 juillet, avait estimé «adaptée», tandis que la défense avait plaidé la relaxe au motif que le dépliant publicitaire qui faisait la promotion des placements de la banque ne comportait aucune information erronée. Cet arrêt reste la seule condamnation au pénal liée à cette gamme de placements, baptisée Doubl'Ô. Toutes banques confondues, c'est aussi la première sanction pénale pour «publicité mensongère» visant un produit d'épargne.

Commercialisés entre 2001 et 2002 auprès de 266 547 souscripteurs, les six produits Doubl'Ô et Doubl'Ô Monde laissaient espérer un doublement du capital «en toute sérénité», selon la plaquette publicitaire diffusée à l'époque. Mais, six ans plus tard, certaines des actions de référence de Doubl'Ô ayant perdu plus de 40%, les investisseurs avaient juste récupéré leur capital, amputé des frais bancaires.

«La Caisse d'Épargne aurait dû depuis longtemps indemniser les souscripteurs de Doubl'Ô Monde. Ne l'ayant pas fait, elle subit aujourd'hui une cond