De deux promesses, l'une sera tenue : l'Elysée a annoncé hier que François Hollande se rendrait jeudi sur le site d'ArcelorMittal à Florange (Moselle), comme il s'y était engagé. Il y a plus d'un an et demi, le 24 février 2012, le candidat PS à la présidentielle avait fait un discours vibrant sur le camion de la CFDT, où il annonçait un texte sous son mandat qui prévoit que, «quand une grande firme ne veut plus d'une unité de production», elle soit obligée de la mettre en vente. Son discours avait provoqué une vague d'espoir chez les salariés d'ArcelorMittal, alors que les hauts fourneaux du site sidérurgique étaient menacés de fermeture. Ils ont finalement été stoppés en avril dernier, après un bras de fer entre le gouvernement et Lakshmi Mittal, ce dernier s'étant engagé à investir 180 millions d'euros sur le site sur cinq ans. La proposition de loi «Florange», «visant à redonner des perspectives à l'économie réelle et à l'emploi industriel», vient d'être discutée à l'Assemblée nationale et doit être votée le 1er octobre avant d'aller au Sénat. Aurait-elle empêché la fin des derniers hauts fourneaux de Lorraine ? Le doute subsistera. La question animera peut-être les échanges de François Hollande avec l'intersyndicale de Florange jeudi. Le président de la République doit également se rendre sur un autre site sidérurgique lorrain à Pompey, une commune située à environ 70 km de Florange. Il y visitera une usine du groupe américain Crown Bevcan sp
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Hollande et Florange : les retrouvailles
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publié le 23 septembre 2013 à 21h26
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