Un contrat suppose un donnant-donnant. On connaissait l'essentiel des efforts demandés aux salariés par PSA Peugeot Citroën pour le redressement de l'entreprise, pas encore les contreparties. Lors du douzième round de négociation sur le «nouveau contrat social», hier, la direction a montré ses billes en compensation du maintien du gel des salaires pour 2014, d'un ratiboisement des primes et de l'annualisation du temps de travail. «Des engagements très importants sur l'activité et la pérennité ont été pris par Philippe Varin, président du directoire : la production de voitures s'établira autour d'un million en 2016», a souligné le directeur des ressources humaines, Philippe Dorge. C'est plus que la prévision pour 2013, de 930 000 véhicules dans les six usines d'assemblage.
Volume. La production devrait donc augmenter dans les cinq usines qui resteront début 2014, après la fermeture de celle d'Aulnay.
Sochaux produirait entre 280 000 et 380 000 véhicules chaque année, Mulhouse entre 190 000 et 230 000, Poissy de 240 000 à 270 000, Rennes entre 100 000 et 150 000 et Sevelnord entre 70 000 et 100 000, a détaillé Franck Don de la CFTC.
Qui dit volume, dit maintien de l'activité des sites industriels (d'assemblages, mais également des onze usines de mécanique, fonderies…) et même de tous les centres de recherche et développement du pays à l'horizon 2016. «Aucune fermeture ne sera réalisée», soutient la direction du groupe, qui c