Les enseignes de magasins de bricolage Leroy Merlin et Castorama étaient déterminées samedi à ouvrir dimanche leurs magasins franciliens frappés d'une interdiction de travail dominical, en dépit d'un rappel à l'ordre de deux ministres. «Il est inadmissible qu'une marque n'applique pas une décision de justice», a dit à la presse le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon, en déplacement au Vieux-Boucau (Landes).
«Nous sommes dans un Etat de droit (...) Les règles s'imposent. Elles s'imposent aux pauvres, elles s'imposent aux riches, aux faibles et aux puissants», a déclaré pour sa part la garde des Sceaux, Christiane Taubira, également présente à Vieux-Boucau. Un rappel à l'ordre que semblent vouloir ignorer les deux chaînes de magasins bricolage qui ont reçu jeudi l'ordre de cesser d'ouvrir 15 de leurs magasins de la région parisienne le dimanche par le tribunal de commerce de Bobigny, en banlieue de Paris.
«Nous maintenons pour ce dimanche l'ouverture des neuf magasins» qui ont été condamnés à cesser l'activité dominicale par la justice, a annoncé à l'AFP un porte-parole de Leroy Merlin, quitte à «prendre le risque des astreintes». «Nous avons pris la décision de ne pas pénaliser nos équipes et nos clients», a expliqué le porte-parole, rappelant qu'il n'était «pas possible de fermer un magasin du jour au lendemain», le groupe ayant reçu «la notification de justice vendredi».
Chez Castorama, cinq des six ma