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décryptage

Google Glass, l’«expérience» en questions

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Annoncée comme la prochaine révolution high-tech, l’invention du géant californien laisse sceptique sur l’avenir de nos vies numériques.
Les lunettes interactives Google Glass (Photo Justin Sullivan. AFP)
publié le 29 septembre 2013 à 18h56
(mis à jour le 29 septembre 2013 à 20h36)

Elles chambouleront notre vie numérique ou rejoindront illico le cimetière des inventions foireuses. En attendant les Google Glass ont rempli leur première mission : faire parler d'elles et de Google. Dans le petit monde geek, ces lunettes à réalité augmentée connectées au Web (pour faire court) sont le dernier must have. Les technophiles brûlent de les essayer pour photographier par commande vocale et recevoir des alertes infos dans le coin de l'œil. Les développeurs sont pressés d'y créer de nouveaux usages. Les fabricants de smartphones surveillent une éventuelle rupture technologique qui menacerait leur business. Et les défenseurs des libertés individuelles sonnent déjà le tocsin.

Il aura fallu près de trois ans à l'entreprise californienne pour sortir les premiers modèles de ce curieux objet. Mais ces fameuses Google Glass ne seront pas commercialisées avant l'an prochain - à un prix sans doute inférieur aux 1 500 dollars demandés aux développeurs [1 100 euros, ndlr]. Si elles le sont un jour. Pour l'heure, elles sont le privilège de 10 000 bêta-testeurs. Et les journalistes qui les ont essayées ne sont pas forcément hypnotisés par la chose (Libération de mercredi).

Session de rattrapage pour le commun des mortels : les Google Glass ont la forme d’une monture de lunettes sans verres, sur laquelle est fixé un miniordinateur relié à un prisme où