La zone franche de Shanghai (ZFS), laboratoire des réformes économiques de la Chine, deuxième puissance économique mondiale, a ouvert dimanche, conformément au calendrier, ont rapporté les médias officiels chinois. La zone de 29 km2 «a commencé à être opérationnelle dimanche», a indiqué l'agence Chine Nouvelle. Elle est un «banc d'essai pour les autorités chinoises afin d'approfondir les réformes orientées vers le marché et doper la vigueur économique», ajoute l'agence officielle.
Cette zone franche de Shanghai doit permettre de mesurer la capacité du pays à conduire des réformes structurelles promises depuis longtemps, alors que la Chine voit sa croissance ralentir et doit peu à peu abandonner les investissements publics massifs comme moteur de son économie, au profit de la concommation privée.
Assouplissement
Au sein de la ZFS, la Chine autorise, à titre expérimental, la libre convertibilité du yuan sur les comptes de capitaux ainsi que des échanges transfrontaliers de sa devise. Elle va aussi y tester une libéralisation des taux d’intérêts, selon un projet officiel du conseil des affaires de l’État (gouvernement) publié vendredi, une mesure jugée comme particulièrement importante par les analystes. Le renminbi (la monnaie chinoise) n’est actuellement pas convertible pour les comptes en capitaux dans le pays, le gouvernement chinois se méfiant des flux spéculatifs et maintenant un contrôle étroit sur ces mouvements.
Les restrictions sur les investissements étrangers seront