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Le gouvernement veut «dialoguer» sur le travail dominical

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La ministre du Commerce annonce l'ouverture d'une concertation, alors que quatorze magasins de bricolage ont bravé la décision de justice imposant leur fermeture ce dimanche.
Leroy Merlin fait appel de la décision de justice lui interdisant d'ouvrir ses magasins franciliens le dimanche. (Photo Mychele Daniau. AFP)
par AFP
publié le 29 septembre 2013 à 9h46
(mis à jour le 29 septembre 2013 à 18h18)

Quatorze magasins Castorama et Leroy Merlin, frappés d’interdiction de travail dominical, ont malgré tout ouvert dimanche, une décision condamnée par le gouvernement qui semble toutefois prêt à engager le dialogue avec les acteurs du secteur. En plein débat sur l’ouverture des magasins la nuit et le dimanche, le tribunal de commerce de Bobigny a ordonné jeudi aux deux enseignes de bricolage de cesser l’ouverture dominicale de plusieurs magasins en région parisienne, sous peine d’une astreinte de 120.000 euros par magasin et par jour.

«Il y a des magasins qui peuvent ouvrir tranquillement le dimanche et d'autres qui doivent demander des dérogations. Il serait donc bien que tout le monde soit logé à la même enseigne», déplore auprès de l'AFP une porte-parole de Castorama.

Devant cinq magasins Castorama visés par l'ordonnance - soit Ballainvilliers, Fresnes, Créteil, Villetaneuse, Montgeron-Vigneux-sur-Seine et Villabé - les salariés ont installé un petit bureau pour expliquer leur démarche aux clients et leur faire signer des pétitions. «Il est important que les clients fassent aussi entendre leur point de vue vis-à-vis des pouvoirs publics, et qu'ils disent combien il est important pour eux que les magasins soient ouverts, car c'est le weekend et le dimanche qu'on bricole», souligne la porte-parole du groupe.

Du côté de la direction de Leroy Merlin, on dénonce également «l'imbroglio hallucinant» qui règne entre les différentes autorisations d'ouverture