Le président de l'enseigne de bricolage Bricorama, Jean-Claude Bourrelier, a dénoncé lundi l'impunité dont jouissent, selon lui, ses concurrents qui «s'affranchissent d'une décision de justice» en continuant à ouvrir le dimanche. «Ce dimanche encore nos concurrents ont refusé d'appliquer la loi en ouvrant, malgré la décision du tribunal de Bobigny», en date du 26 septembre, a déclaré Jean-Claude Bourrelier.
«Non seulement ils s'affranchissent d'une décision de justice mais ils sollicitent en plus partout des dérogations auprès des pouvoirs publics, dérogations qu'ils obtiennent quasiment systématiquement», a dénoncé l'homme d'affaires.
Selon Jean-Claude Bourrelier, les enseignes Castorama et Leroy Merlin, qui représentent 70% du marché, réaliseraient 10 millions d'euros de chiffre d'affaires chaque dimanche en Ile de France. «Pour Bricorama, cette injustice représente 25 millions de chiffre d'affaires en moins sur l'année et 200 emplois non remplacés. Cette situation favorise les puissants du secteurs au détriment des enseignes de taille moyenne comme la nôtre et du commerce de centre-ville», a estimé Jean-Claude Bourrelier.
Le Tribunal de commerce de Bobigny (Seine Saint-Denis), saisi par Bricorama, a ordonné en référé aux deux enseignes de bricolage de ne plus ouvrir leurs magasins de la région parisienne le diman