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Montebourg juge «excessif» le plan social chez Alcatel-Lucent

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Le groupe de télécommunications a annoncé vouloir supprimer 10 000 postes dans le monde d'ici à 2015, dont 900 en France en 2014.
En France, Alcatel-Lucent entend recentrer ses activités sur ses sites de Villarceaux (Essonne) et de Lannion (Côtes-d’Armor). (Photo Eric Piermont. AFP)
par AFP
publié le 8 octobre 2013 à 10h49
(mis à jour le 8 octobre 2013 à 16h17)

L’équipementier en télécommunications Alcatel-Lucent, en graves difficultés financières, a présenté mardi aux représentants du personnel un plan visant à réduire ses coûts fixes de plus de 15% d’ici à 2015, au prix de 10 000 suppressions d’emploi nettes dans le monde. En France, 900 emplois seront concernés dès 2014.

Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, a qualifié ce plan social d'«excessif» et a fait savoir qu'il a demandé à la direction d'Alcatel de le «réduire». Le ministre a indiqué avoir reçu le directeur général du groupe Michel Combes le 3 octobre et lui avoir dit «que la première des choses était que le plan social (...) est excessif» par le «tribut» qu'il «fait payer à la France» dans «la restructuration mondiale» d'Alcatel. «Nous lui avons demandé de prendre les voies d'un dialogue social exemplaire avec les organisations syndicales représentatives pour réduire le plan social au mieux possible», a ajouté le ministre.

L'intervention d'Arnaud Montebourg devant l'Assemblée nationale.

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait auparavant assuré que le gouvernement serait «particulièrement vigilant et exigeant» sur la mise en œuvre du plan social de l'équipementier. «Je souhaite que la stratégie soit clarifiée et que toutes les mesures qui permettront d'assurer l'avenir de ce groupe et aussi le maximum d'emplois et de sites soient également traitées»,