Hollande à Cherbourg il y a quinze jours, Ayrault à Saint-Nazaire en janvier dernier… Les industriels à l’affût des énergies marines renouvelables (EMR) ne pouvaient rêver mieux pour lancer cette filière émergente qui doit contribuer à décarboner et dénucléariser notre mix électrique national. Le 30 septembre, le chef de l’Etat a donné le top départ d’un appel à projets visant à développer plusieurs parcs hydroliens pilotes.
Pour faire court, l'hydrolien, c'est de l'éolien sous l'eau (lire EcoFutur du 19 novembre 2012). Un nouveau métier sur lequel les français Alstom (allié à GDF-Suez et Sabella) et DCNS (allié à EDF), mais aussi l'allemand Siemens, se positionnent comme fournisseur de turbines pour l'un ou l'autre des deux sites retenus : à savoir le Raz Blanchard dans la Manche et le Fromveur près d'Ouessant, au large du Finistère.
On dit oui, mille fois oui
Neuf mois auparavant, dans son fief ligérien, le Premier ministre posait la première pierre d’une usine - Alstom, toujours lui - d’où sortiront les alternateurs et les nacelles des éoliennes destinées à trois des quatre premiers parcs offshore en eaux françaises, ceux de Fécamp (Seine-Maritime), Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
«Une vraie galère, raconte Frédéric Hendrick, le responsable du groupe pour l'éolien offshore. Nous devons planter des pieux de 30 mètres qui soutiendront le bâtiment, afin d'