Les opérateurs télécoms peuvent souffler. La compilation, par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), de 308 études scientifiques conduites depuis 2009 n'a débouché sur aucune démonstration majeure de la nocivité des ondes électromagnétiques. L'Anses a beau multiplier avis et expertises - c'est la quatrième depuis 2003 -, elle n'a pas trouvé, dit-elle, «d'effets sanitaires avérés chez l'homme». Et si des effets biologiques peuvent être observés sur «des modèles cellulaires, animaux ou chez l'homme», ils ne sont pas corrélés avec d'éventuels effets sanitaires.
Enfants. En bonne logique, les experts de l'agence ont donc repris les conseils prodigués depuis des années : utiliser le kit pour téléphoner, ou limiter au maximum les expositions, surtout les enfants. Quant aux seuils limites d'exposition aux ondes, il n'y a pas lieu de les revoir.
A peine cette étude était médiatisée que la Fédération française des télécoms, soulagée, bétonnait : «Il n'existe aucune preuve d'un risque pour la santé sous les seuils qui sont recommandés par l'Organisation mondiale de la santé et qui sont en vigueur en France.» L'avis relativement rassurant de l'Anses tombe à pic : les opérateurs mobiles multiplient actuellement la pose d'antennes pour arroser le territoire en 4G (près de 10 000 nouvelles en un an).
Les bémols à cette étude sont venus, comme attendu, des associatio