Le budget, c'est une équation de plus et de moins à vous donner le tournis. Au rayon des plus, les ménages vont subir une nouvelle ponction en 2014, alourdissant leurs prélèvements de 10 milliards d'euros. A la case des moins, quelques «gestes» ciblés en faveur des catégories modestes et moyennes l'ont atténuée hier à l'Assemblée. Des mesures pour la plupart très techniques mais qui, au total, représentent un peu plus de 2 milliards d'euros en faveur du pouvoir d'achat. 10 milliards d'un côté, 2 milliards de l'autre, c'est un cinquième de soutien fiscal pour quatre cinquièmes de hausse d'impôts en 2014 que le gouvernement place sous le signe «du retour de la croissance et du soutien à l'emploi». En faveur donc des entreprises, décrétées fer de lance de la reprise.
Foyers modestes. Face à «l'assomoir fiscal» d'un budget «injuste» dénoncé par la droite, l'Assemblée a voté en séance trois mesures qui limiteront en 2014 le montant de l'impôt sur le revenu pour les plus modestes, ou éviteront à certains de devenir imposables. Inscrites dans le projet de loi du gouvernement, les deux premières concernent le dégel du barème de l'impôt sur le revenu réindéxé sur l'évolution du coût de la vie, et la revalorisation de la décote épargnant à quelques dizaines de milliers de foyers fiscaux d'être imposés à cet IRPP (impôt sur le revenu des personnes physiques) acquitté par environ la moitié des Français.
La troisième a été ob