> Le Forum «A bas la crise !» organisé par Libération aura lieu le 19 octobre à Paris. Entrée libre, plus d’informations ici.
Il ne s'agit pas de clamer, assorti d'un point d'exclamation bourré d'espoir, «A bas la crise !» pour que celle-ci disparaisse par magie. Oui, les temps sont durs. Oui, l'économie tourne encore au ralenti. Oui, les grandes institutions de la République, école, hôpital, justice et tant d'autres tanguent dangereusement et ne parviennent plus à fonctionner comme par le passé. Oui, l'avenir demeure flou, incertain, anxiogène. Ce constat, tous les chercheurs de toutes les disciplines l'étayent. Bien des journalistes en décrivent la désespérante chronique. Nombre de citoyens en font la difficile épreuve, pour eux-mêmes ou leurs proches.
Pourtant, sans se voiler la face, mais en changeant simplement de focale, un tout autre monde existe aussi. Il ne ressemble en rien au royaume de Oui-Oui. Il est marqué, au contraire, par une grande vertu et une force immense, car porté par des citoyens qui décident - au lieu de céder au ras-le-bol - de se demander ce qu’ils peuvent faire pour modifier le paysage de la crise. Ici, une entreprise dont le contrat social échappe aux règles classiques. Là, une tentative de partager au lieu de posséder. Ailleurs, une idée simple qui devient un continent où se dessinent des