Plus de 950 salariés se sont portés volontaires au départ chez IBM France, alors que l'entreprise entend supprimer 689 postes.
A l’issue d’un Comité central d’entreprise (CCE) extraordinaire, les syndicats CFDT, Unsa et CGT du groupe informatique ont indiqué que 964 personnes exactement s’étaient portées volontaires.
«Il n'y aura pas de licenciements», s'est félicité auprès de l'AFP le groupe informatique, qui s'était dit dès le mois de juillet «résolument optimiste quant à la possibilité d'éviter les départs contraints grâce au volontariat».
Pour Pierry Poquet, responsable Unsa, premier syndicat chez IBM, cette annonce est «une bonne nouvelle», d'autant plus que la direction a indiqué qu'elle renonçait à mettre en place des mutations contraintes. «Toutes les entités ont des volontaires surnuméraires» sauf une, a-t-il précisé.
«Aujourd'hui, nous sommes satisfaits», a déclaré de son côté Gérard Chameau (CFDT), précisant qu'une réunion est prévue lundi pour ajouter un avenant à l'accord de méthode signé par l'Unsa et la CFE-CGC, stipulant qu'il n'y aurait ni mobilité contraintes, ni licenciements.
De son côté, Régine Delebassée (CGT), a estimé qu'il restait «99 cas non résolus». La direction compte sur «un effet de domino» entre les différentes entités, mais «pour l'instant, ce n'e