Le ministère grec de l’Agriculture s’est félicité vendredi d’avoir remporté la bataille de l’appellation d’origine grecque de la feta au Canada, dans le cadre de l’accord de libre-échange qui s’apprête à être conclu entre ce pays et l’Union européenne (UE).
En effet, l'Union européenne et le Canada ont conclu vendredi l’accord de libre-échange négocié depuis 2009 et censé accroître de plus de 20% les échanges commerciaux entre les deux zones, a annoncé le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso aux côtés du Premier ministre canadien Stephen Harper.
Cet accord «ouvre une nouvelle page dans les relations entre l'UE et le Canada», a affirmé José Manuel Barroso, saluant «le premier accord de libre-échange avec un pays du G8». Stephen Harper a, lui, parlé d'un «grand moment» et d'un «accord historique» pour son pays, qui va accéder à un marché de 500 millions de consommateurs.
Avant d’arriver à cet accord, Européens et Canadiens ont négocié pendant quatre ans. Nombre des questions leur ont donné du fil à retordre aux négociateurs comme les médicaments génériques ou les services financiers. Mais c’est sur la question des produits laitiers et l’ouverture du marché européen au boeuf canadien que les deux parties se sont livrées à un bras de fer.
«Nous avons réussi notre objectif. Même au Canada, personne ne peut appeler un fromage "feta", il faut préciser qu'il s'agit "de type feta" et qu'il est produit au Canada», a déclar