Les contrats de génération montent en charge de façon très «insuffisante» dans les entreprises de 50 à 300 salariés, a constaté mardi le ministère du Travail, en appelant les organisations patronales et syndicales à «amplifier» les négociations dans les branches professionnelles.
Ardemment défendu par François Hollande pendant sa campagne malgré les critiques (effets d’aubaine, complexité), l’objectif est de 75 000 embauches de jeunes en CDI (et autant de seniors maintenus dans l’emploi) d’ici fin mars et 500 000 en cinq ans.
Le dispositif ouvre droit à une aide (4 000 euros par an pendant trois ans, soit le quart d’un salaire brut au Smic) pour les entreprises de moins de 300 salariés qui embauchent un jeune de moins de 26 ans en CDI, à condition de maintenir en emploi un salarié de plus de 57 ans. Il impose aux plus grandes des mesures pour l’emploi des seniors et l’intégration des jeunes sous peine de sanction financière.
Les débuts sont poussifs: depuis mars, 12 802 demandes d'aides à l'embauche ont été enregistrées par l'administration, selon le premier «bilan d'étape» présenté dans la matinée aux partenaires sociaux. Après examen, 85% des demandes sont en moyenne acceptées. Depuis la rentrée, elles accélèrent néanmoins au rythme de «700 par semaine», souligne le ministère qui qualifie cette montée en charge de «normale s'agissant d'un dispositif nouveau».
Sur ces demandes, 95% ont été déposées par des entreprises de moins de 50