La direction de PSA Peugeot Citroën et quatre syndicats ont signé jeudi officiellement un accord de compétitivité qui garantit la pérennité des sites en France d’ici à 2016 en échange d’efforts des salariés, en particulier de modération salariale, avec pour but le redressement du groupe en proie à des difficultés persistantes.
A l'occasion de la signature, avec les syndicats CFE-CGC, CFTC, FO et GSEA, le président du directoire du groupe, Philippe Varin, a souligné que le texte «traduit l'engagement fort de PSA de maintenir des bases fortes en France».
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Au terme de négociations lancées en mai, cet accord a reçu l'aval de quatre syndicats sur six, FO (18,4%), la CFE-CGC (17,86%), le GSEA (14,2%) et la CFTC (11,7%), seules la CGT et la CFDT s'étant prononcées contre. La CGT a qualifié cet accord de «contrat antisocial» qui «réduit la paie, réduit les droits et menace la vie des salariés par la mobilité et la flexibilité aggravée».
Philippe Dorge, directeur des Ressources humaines du groupe PSA Peugeot Citroën, s'est félicité de ce contrat «construit ensemble» avec les syndicats et qui va «préserver les intérêts essentiels des salariés». «Ce nouveau contrat social, nous l'avons construit ensemble, pour PSA Peugeot Citroën et