Menu
Libération

Les syndicats de Gad se donnent le temps d'examiner l'offre

Article réservé aux abonnés
Mercredi soir, la direction a consenti à doubler la prime des ouvriers licenciés, après deux jours d'action devant l'abattoir de Josselin, dans le Morbihan.
Des employés de Gad font face aux forces de l'ordre à Josselin, le 23 octobre. (Photo Fred Tanneau. AFP)
par AFP
publié le 24 octobre 2013 à 7h47
(mis à jour le 24 octobre 2013 à 15h48)

Les quelque 600 salariés de l’abattoir Gad SAS de Lampaul-Guimiliau (Finistère), réunis jeudi après-midi en assemblée générale, ne vont pas se prononcer dans l’immédiat sur le projet d’accord intervenu la veille au soir sur le doublement de leur prime de licenciement, ont annoncé les délégués syndicaux.

«On n'a pas dit qu'on signait aujourd'hui (jeudi) et on vous dit qu'on ne va pas vous faire voter aujourd'hui sur ce projet», a déclaré Marc Hébert, secrétaire départemental FO. «En attendant une vérification par nos avocats, nous ne prendrons pas de décision aujourd'hui», a-t-il assuré devant quelque 600 salariés, selon la police, réunis dans une salle de la petite commune de Lampaul-Guimiliau, où l'abattoir devait donc continuer à être bloqué.

Mardi et mercredi, les salariés de l'usine ont manifesté leur colère devant l'abattoir d'un autre site de la société d'abattage de porcs Gad SAS, à Josselin (Morbihan), où l'activité doit être regroupée. Des heurts ont opposés des salariés des deux abattoirs, avant que ceux de Lampaul, qui bloquaient le site, ne soient repoussés par les forces de l'ordre. Ils ont cependant obtenu mercredi soir le doublement de leur prime de licenciement, au terme d'une réunion avec la direction à la préfecture du Finistère, à Quimper.

La société d'abattage de porcs Gad SAS a accordé aux 889 salariés du groupe qui von