Cinq mois après le lancement du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) lié à la fermeture de l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), neuf salariés sur dix «sont reclassés ou en cours de reclassement», a affirmé jeudi la direction du groupe. «Cinq mois après l'ouverture de ce plan en mai 2013, 90% des salariés, c'est-à-dire 2 700 personnes du site, sont reclassés ou en cours de reclassement», annonce le directeur des ressources humaines de PSA Philippe Dorge dans un communiqué.
L'usine livrera vendredi son dernier véhicule. De source proche, «moins d'un millier de salariés» restent dans l'usine et quelque 700 d'entre eux ont une solution en voie de réalisation. Dans le détail, explique M. Dorge, 1 100 salariés sont concernés par des «mobilités à l'intérieur de PSA», 1 100 par des mobilités «à l'extérieur de l'entreprise» et 500 doivent partir à la retraite ou en congé de reclassement. «A ce jour, 10% des salariés du site, c'est-à-dire moins de 300 personnes, ne se sont pas encore manifestés», poursuit le directeur des ressources humaines. «La direction du site va à nouveau prendre contact avec eux pour les aider à définir leur projet avant la fin de l'année», ajoute-t-il.
«Nous sommes donc satisfaits, autant que faire se peut, de l'avancement du PSE à Aulnay, qui est conforme à nos objectifs», dit le DRH. La CGT, hostile à la fermeture depuis sa première évocation dans une note int