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Portrait

Thierry Petit showroom, pas Showman

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l’ingénieur qui a cofondé le deuxième site français de ventes privées en ligne se veut anti-bling-bling.
Thierry Petit, directeur de Showroomprive.com, à la Plaine Saint Denis , le 21 octobre 2013. (Photo Christophe Maout)
publié le 27 octobre 2013 à 18h06

A ma gauche, le discret : Thierry Petit, directeur général du site Showroom privé, cheveux en bataille, jean et sweat-shirt, parle doucement et fuit le bling-bling. A ma droite, la vedette : Jacques-Antoine Granjon, PDG de la plateforme web Vente privée, au look de star de heavy metal - cheveux longs et chaussures vernies -, aime s'afficher aux côtés de ses amis people, Xavier Niel (Free) et Marc Simoncini (Meetic). Tout oppose ces deux poids lourds du e-commerce qui s'affrontent sur le ring des ventes privées en ligne. Alors que le patron de Vente privée n'en finit pas de diversifier ses activités - voyages, vins, alimentation tout dernièrement (lire page suivante), spectacles et même rachat d'un théâtre parisien -, Thierry Petit préfère se concentrer sur son cœur de métier : la mode pour dames. «Nous réalisons 70% de notre activité dans le prêt-à-porter féminin, détaille le cofondateur de Showroom privé. Notre cliente type est une "digital mum" de 25 à 49 ans, plutôt provinciale, attirée par la mode à petits prix et qui visite régulièrement quatre à cinq sites de ventes.»

Multimillionnaire. Rien ne prédestinait cet ingénieur en télécoms issu d'une famille ouvrière - son père travaillait dans une aciérie de la Nièvre - à devenir un ponte des ventes privées de robes et de chaussures. Thierry Petit commenc