La réaction du gouvernement à la forte mobilisation des Bretons, samedi à Quimper (Finistère), ne s'est pas fait attendre. Le gouvernement est très à l'écoute : tandis que le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, se rendra vendredi en Bretagne, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a invité hier «toutes les parties prenantes» à se retrouver autour du «Pacte d'avenir pour la Bretagne». Une invitation à laquelle ont d'ores et déjà répondu favorablement des organisateurs de la manifestation qui a rassemblé entre 15 000 et 30 000 «bonnets rouges» à Quimper. A commencer par Christian Troadec, le maire de Carhaix, qui avait troqué l'écharpe tricolore pour une autre à rayures noires et blanches frappée de l'hermine, emblème de la Bretagne. «Nous allons nous rendre à cette réunion [prévue mercredi, ndlr] et on va avoir énormément de propositions à faire, a assuré l'édile, classé divers gauche. Mais il y a urgence et il faut des mesures immédiates et concrètes. Il y a le feu, on ne met pas autant de gens dans la rue par hasard.»
«Stop». Patrick Caré, le président du Medef Bretagne, s'est sans surprise dit prêt à travailler au «pacte» gouvernemental. Il y met cependant deux préalables : «Ne plus parler de l'écotaxe», confie-t-il, et «se tourner à 100% vers l'avenir avec des mesures constructives». A commencer par les sempiternelles demandes de simplifications administratives, ou les éte