Une semaine après la suspension de l'écotaxe poids-lourds, le contrat passé avec la société italienne Ecomouv continue de faire polémique. La taxe était censée rapporter 1,15 milliard d'euros par an, dont 20%, soit 250 millions d'euros pour Ecomouv, société appartenant à 70% au groupe italien Autostrade per l'Italia, le reste se partageant entre le groupe français d'électronique et de défense Thales, la SNCF, l'opérateur de télécommunications SFR et Steria, société française d'ingénierie informatique.
Mardi matin sur i>TELE, le président de l’UMP
Jean-François Copé
(photo AFP) a jugé
«aberrant»
le coût de collecte de l’écotaxe par la société Ecomouv sous la précédente majorité.
«Ce qui est surtout critiquable, c’est le montage. De tels coûts de gestion sont aberrants.
[…]
On ne peut pas imaginer dans un pays moderne un tel coût de collecte d’impôt quel qu’il soit»
, a déclaré Copé.
Interrogé sur la responsabilité de la précédente majorité, le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne) a répondu : «je rappelle que l'écotaxe, que nous avions décidée dans son principe en 2008-2009, nous l'avions reportée pour des raisons qui tenaient à la crise financière. En 2012, rien n'empêchait François Holl