La dernière info : L'ultimatum des «bonnets rouges» contre l'écotaxe a expiré mercredi à midi. Le mouvement doit se réunir pour décider de nouvelles actions.
Mercredi matin, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a estimé à l'issue du Conseil des ministres que l'ultimatum n'était pas «une bonne méthode». «La bonne méthode, c'est de se mettre autour de la table et en ce moment tous les acteurs politiques, économiques, sociaux sont autour de la table en Bretagne», a fait valoir le Premier ministre au moment où s'ouvraient à la préfecture à Rennes les discussions sur la crise bretonne. De son côté, le président de la République François Hollande a fixé trois «principes» : «dialogue», «respect de la loi» et «mobilisation», a rapporté la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem en assurant : «nous ferons preuve de fermeté» contre les auteurs de violences.
Situation en Bretagne: le Premier ministre souligne que l'ultimatum «n'est pas une bonne méthode»
«Dans les prochains jours on va réunir le collectif (...) pour décider de ce que l'on va faire», a déclaré à l'AFP Thierry Merret, président de la FDSEA du Finistère et l'un des membres du collectif «Vivre, décider et travailler en Bretagne», qui avait réclamé mardi «la suppression de l'écotaxe pour la Bretagne» avant mercredi midi, faute de quoi il y aurait «sans doute» de nouvelles actions. «La porte est fermée par Jean-Marc Ayrault donc c'est un appel à continuer, on verra selon quelles modalités, où qua