Leur ultimatum a expiré ce mercredi à midi. Faute d'avoir obtenu la «suppression» de l'écotaxe - leur principale revendication - les représentants des «bonnets rouges» ont donc promis de nouvelles actions dans les prochains jours.
Cet assemblage hétéroclite de politiques, responsables paysans, syndicaux et de chefs d'entreprises, a choisi le bonnet rouge en référence à une révolte antifiscale qui secoua la Bretagne en 1675. Autre source d'influence : le Comité d’études et de liaison des intérêts bretons (Célib) qui, dans les années 1950, porta devant l’Etat un projet de développement économique pour sortir la Bretagne du sous-développement. Zoom sur les principales têtes d'affiche du mouvement.
Troadec, le maire qui menace
C'est lui qui a lancé l'ultimatum au gouvernement, exigeant la suppression de l'écotaxe pour ce mercredi à midi, sous peine de nouvelles actions. Christian Troadec, le brûlant maire (divers gauche) de Carhaix ne se contente pas du report sine die de la taxe poids lourds, il veut sa «suspension définitive». C'est aussi chez lui que s'est créé le collectif «Vivre, décider et travailler en Bretagne» à l'initiative du rassemblement de Quimper samedi dernier. L'élu de 47 ans, cofondateur du festival des Vieilles Charrues, plaide pour «une nouvelle régionalisation» de la Bretagne qui lui p