Menu
Libération
AU RAPPORT

La culture rapporte plus que la Mercedes benz benz benz

Article réservé aux abonnés
Cinquième secteur économique français, la culture pèse plus lourd que le luxe, l'automobile ou les télécommunications, révèle une étude qui détaille le poids de ses 9 familles dans une version très élargie.
Un client écoute de la musique dans une enseigne de la Fnac, le 27 novembre 2012 à Paris (Photo Miguel Medina. AFP)
publié le 8 novembre 2013 à 11h26

Musique, théâtre, cinéma, livres mais également télévision, radio, presse, arts plastiques et visuels et jeux vidéo. Prise au sens large, la culture et la création pèsent aujourd'hui plus en France que l'automobile ou le luxe, selon une étude publiée jeudi. Le chiffre d'affaires direct des industries culturelles et créatives (ICC) en France est de 61,4 milliards d'euros contre 60,4 milliards pour l'automobile et 52,5 pour le luxe, selon l'étude réalisée par le cabinet EY (ex-Ernst&Young) qui se base sur des données 2011. Les «ICC» emploient 1,2 million de personnes soit 5% de l'emploi intérieur total, «des emplois qualifiés comme non qualifiés, qui attirent notamment les jeunes». Elles ont généré un chiffre d'affaires total de 74,6 milliards d'euros, si l'on ajoute celui généré par les activités indirectes (20% de l'ensemble).

Le «Panorama économique des industries culturelles et créatives» (ICC), premier du genre, a été réalisé à l’initiative de «France créative», nouvelle plateforme regroupant les acteurs des industries culturelles et créatives (Adami, Snep et Sacem pour la musique, Procirep pour le cinéma et la télévision, Fesac pour le spectacle vivant, etc.). Ils entendent promouvoir un discours positif sur la culture à destination du grand public et des décideurs, mais aussi peser de tout leur poids face aux géants du numérique, les Google, Apple, Facebook, Amazon et consorts. L’étude, préfacée not