Les «Bonnets rouges» ont appelé à une nouvelle manifestation fin novembre, malgré la promesse d’un rebond pour la Bretagne faite par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, venu vendredi à Rennes au chevet de l’industrie agroalimentaire de la région.
«La révolte des Bonnets rouges en 1675 a débouché sur à peu près deux siècles et demi de déclin pour la Bretagne», a déclaré le ministre lors d'un point de presse à la préfecture de région à Rennes. «Ce qu'on est venus dire, c'est qu'après ce qui s'est passé avec les Bonnets rouges, nous, c'est le rebond, pas dans deux siècles, c'est tout de suite», a promis Le Foll, qui s'exprimait aux côtés de son collègue chargé de l'agroalimentaire, Guillaume Garot.
«On est là pour mobiliser les énergies, pour valoriser les atouts de la Bretagne, pour faire en sorte que tous les projets disponibles aujourd'hui aient le soutien de l'Etat», a expliqué Stéphane Le Foll, qui a aligné les réunions vendredi à Rennes avec des élus locaux, les organisations syndicales et paysannes. Mais alors que le ministre n'avait pas encore quitté la capitale bretonne, les «Bonnets rouges» ont annoncé depuis Quimper qu'ils préparaient une nouvelle manifestation le 30 novembre, «quelque part en Bretagne».
Face «à l'absence de réponses du gouvernement aux problèmes des Bretonnes et des Bretons, le collectif pour l'emploi "Vivre, décider et travailler en Bretagne" a acté le principe d'un nouveau grand rassemblement, grave