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Vers un accord de reprise pour le volailler Doux

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En redressement judiciaire depuis juin 2012, le groupe breton emploie 2 400 personnes.
par AFP
publié le 8 novembre 2013 à 7h34

L'horizon s'éclaircit pour le volailler Doux, en redressement judiciaire, qui est en passe de finaliser un accord de reprise avec le groupe saoudien Almunajem, son premier client, et la holding de la famille Calmels D&P, a confirmé jeudi à l'AFP le groupe breton. A l'issue des négociations, «D&P détiendra 52,5% du capital de Doux, Almunajem 25% et la famille Doux 22,5%», avaient indiqué un peu plus tôt à l'AFP des sources proches du dossier.

La signature de l'accord interviendra en «début de semaine prochaine, lundi ou mardi», selon une autre source. Celle-ci a par ailleurs précisé qu'une assemblée générale des actionnaires devrait l'entériner le 21 novembre. «Les différentes parties sont sur le point de signer et travaillent toutes positivement», a confirmé un porte-parole du volailler, indiquant que D&P «sera l'actionnaire majoritaire», sans plus de précisions.

Doux, en redressement judiciaire depuis juin 2012, a déjà supprimé un millier d’emplois. Il est actuellement contrôlé à 80% par la famille Doux et à 20% par BNP Paribas. Cette nouvelle tombe à point nommé alors que l’industrie agroalimentaire traverse une crise sans précédent en Bretagne, suscitant la colère de centaines de travailleurs victimes de restructurations.

Outre Doux, le volailler Tilly-Sabco où 300 emplois sur 340 sont menacés en janvi