Il ne manquait que George Clooney et Antónis Samarás, vendredi, au musée de l’Acropole, pour parfaire le cadre glamour de l’opération «Nestlé Needs YOUth» lancée au niveau européen à Athènes par le géant de l’agroalimentaire suisse. Si l’acteur américain était peut-être retenu par un tournage, l’absence du Premier ministre grec, pourtant annoncé à grands frais, était moins compréhensible : celui-ci a déclaré récemment qu’il se faisait un devoir d’accueillir tout grand patron étranger susceptible d’apporter une bouffée d’oxygène à un pays exsangue après cinq années de récession.
Boule de neige. C'est donc devant les ministres du Travail et du Développement que le patron de Nestlé Europe a présenté l'initiative de son groupe, qui consiste à offrir, sur les trois prochaines années, 10 000 emplois et 10 000 contrats de formation ou d'apprentissage aux moins de 30 ans. Elle concerne une vingtaine de pays, du Portugal à l'Ukraine, avec les plus forts contingents pour la Russie (3 700), la France (3 000), l'Allemagne (2 400) et la Suisse (2 100). «Les embauches seront essentiellement en CDI, sans exclure quelques CDD et des saisonniers, par exemple pour la période de vente des glaces», a précisé Laurent Freixe àLibération. Conscient de la faiblesse du chiffre face aux 7,5 millions de jeunes Européens sans emploi, il dit «compter sur les 63 000 fournisseurs de Nestlé qui ont été sollicités pour contribuer à l'effort».
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