«La France est sur la voie du redressement grâce à la politique que nous menons», a déclaré le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, devant le Sénat en entamant le débat sur le projet de loi de finances (PLF) 2014 en première lecture. «La reprise est réelle mais elle est fragile, il faut poursuivre le travail de réforme», a-t-il ajouté, en assurant que «nous serons en deçà de 3% de déficit du PIB en 2015».
«Ayons confiance en la capacité de rebond de notre économie», a-t-il aussi proclamé, rejetant «le même remède qu'en Allemagne», c'est-à-dire le recours à des mini-jobs ou à des emplois précaires. En ce qui concerne la fiscalité, il a aussi assuré que «le pouvoir d'achat passe par une plus grande progressivité de l'impôt». Il a par ailleurs qualifié la récente analyse de l'agence de Standard and Poors sur la France en la dégradant d'«incomplète et approximative».

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«les efforts accomplis aboutissent à la réduction des déficits»
, a souligné pour sa part le ministre du Budget Bernard Cazeneuve (photo AFP), ajoutant que
«la question du pouvoir d’achat est au cœur de ce budget»
. Il a souligné que la part du déficit public dans le produit intérieur brut était en baisse, passant de 5,3% du PIB fin 2011 à 4,1% en décembre de cette année, et avec une prévision de 3,6% fin 2014.
Bernard Cazeneuve a par ailleurs annoncé que l'administration fiscale avait reçu plus de 7 000 demandes de régularisation fi