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En Bretagne, l'intersyndicale mobilise, mais moins que les «Bonnets rouges»

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Dans la manifestation à Morlaix ce samedi. (photo FRED TANNEAU. AFP)
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publié le 23 novembre 2013 à 18h19
(mis à jour le 23 novembre 2013 à 18h46)

Entre 6.500 et 13.000 personnes ont battu le pavé samedi en Bretagne, une mobilisation inférieure à celles des «Bonnets Rouges» début novembre à Quimper, alors que les syndicats espéraient reprendre la main en exigeant des mesures sociales dans le «Pacte d’avenir» lancé par l’Etat.

L’un des principaux animateurs des «Bonnets rouges», le maire (DVG) de Carhaix (Finistère), Christian Troadec, présent samedi dans deux des quatre cortèges, a été chahuté par des manifestants.

Mais, répartis samedi entre Rennes (Ille-et-Vilaine), Lorient (Morbihan), Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) et Morlaix (Finistère), les manifestants n’ont pas réussi à égaler en nombre les 15.000 à 30.000 personnes réunies le 2 novembre à Quimper sous la bannière du collectif «Vivre, décider et travailler en Bretagne».

«Ce qui compte, ce n'est pas les chiffres, c'est de recentrer le débat sur l'emploi, le volet social du Pacte d'avenir», a assuré à l'AFP le leader régional de la CFDT, Louis Baron.

Sous une mer de banderoles et de drapeaux flottant dans un soleil froid, les manifestants ont dénoncé la vague de restructurations qui frappe des entreprises bretonnes et les syndicats ont fustigé la démarche «poujadiste» des «Bonnets rouges».

Les manifestations, à l’appel de sept syndicats régionaux -CFDT, CGT, Solidaires, CFTC, Unsa, CFE-CGC et FSU-, ont rassemblé dans la matinée à Rennes 2.200 manifestants selon la police, 3.000 selon les organisateurs. Ils étaient entre 750 et 2.000 à Saint-Brieuc, et e