«Si l’ambition de la France, c’est entre 10 et 11 (% de chômeurs) et entre 20 et 25 (%) pour la jeunesse, on reste dans le déclin, malheureusement»,a fait valoir Jean-Louis Borloo vendredi matin après l'annonce d'une inversion de la courbe de chômage annoncée la veille par le gouvernement.
Le président de l’UDI a minimisé la nouvelle estimant que les chiffres d’octobre étaient le résultat de
«comportements d’il y a six mois»
.
«Ce n’est que la conséquence de décisions très antérieures»
, a mis en garde l’ex-ministre de l’Emploi.
«Il ne faut pas être sur l’actualité là-dessus»
,
«il faut dix à quinze mois de suite pour avoir quelque chose de significatif»
qui se dégage, tout en se réjouissant de la baisse
Jean-Luc Mélenchon (photo AFP), coprésident du Parti de gauche, a vu vendredi
«une bidouille de plus»
dans la
[ ge ]
, qu’il conteste, et jugé l’inversion de la courbe
«absolument impossible avec cette politique»
.
«Sur
(les catégories)
ABC, c’est plus 40 000 chômeurs. C’est une bidouille de plus»
, a réagi Mélenchon sur France 2. L’inversion de la courbe du chômage,
«c’est absolument impossible avec cette politique. Quand l’activité est réduite, si vous coupez les dépenses de l’État et les salaires dans les entreprises, par la force des choses l’activité baisse, donc les taxes rentrent moins, donc la crise s’approfondit»
, a ajouté le candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle de 2012.
«C’est une politique folle, cette vieillerie de politique de l’offre»
, a réaffirmé Mélenchon.
«On leur fait des cadeaux pour rien puisque le chômage augmente»
, a-t-il a