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Libé 2053

La semaine de 20 heures : trop de la bulle !

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Syndicats et patronats ont approuvé hier soir la baisse de trois heures de la durée légale de travail hebdomadaire. L’objectif, réduire le chômage de 7% à 5%.
publié le 29 novembre 2013 à 17h06

Cet article d'actualité-fiction a été publié dans notre édition spéciale «Libération en 2053», à l'occasion des 40 ans du journal.

Signé ! Après une semaine d'intenses palabres, l'Union des créateurs de richesses (UCR, l'ex-Medef) et le Syndicat unifié des collaborateurs (SUC) ont tout deux approuvé hier soir l'accord sur la baisse - de 23 à 20 heures par semaine - de la durée légale de travail. «Une décision historique pour les salariés, s'est réjouie Samantha Chérèque, la présidente du SUC. Reste maintenant à l'appliquer concrètement dans les entreprises.» Un «bon accord», jugeait également la partie patronale, à la sortie de la conférence, tout en s'inquiétant des efforts de réorganisation interne à fournir. Seul le minoritaire Front des salariés (FS) s'est dit déçu, lui qui poussait pour une réduction plus importante. «On a trop attendu : les 20 heures, il aurait fallu les faire il y a au moins dix ans, s'est emporté Philippe Filoche, son secrétaire général. C'est aux 15 heures hebdo qu'il faut descendre aujourd'hui si l'on veut réduire le taux de chômage de 2 points.» Problème pour le Front des salariés : la réglementation européenne impose depuis cinq ans une durée comprise entre 18 heures et 24 heures par semaine.

«Course». Reste cependant à voir si cette baisse de trois heures hebdomadaires sera s