Menu
Libération
portrait

Cédric Hutchings, capital santé

Article réservé aux abonnés
EcoFuturdossier
Avec Withings, Cet ingénieur de 37 ans met les objets connectés au service de la forme et du bien-être.
publié le 1er décembre 2013 à 17h06

Dans le tourbillon des nouvelles technologies où le buzz du jour écrase le lancement de la veille et le rachat de l'avant-veille, il arrive que des annonces sortent du lot. Cet été dernier, la start-up Withings, championne française des objets connectés liés à la santé et au bien-être, a marqué les esprits en «levant» 23,5 millions d'euros, dont 11 millions auprès de la Banque publique d'investissement (BPI). Un montant digne de la Silicon Valley. Pas de quoi donner le tournis au très posé Cédric Hutchings. A 37 ans, le cofondateur et directeur général de la société garde la tête froide et évoque calmement la nécessité «d'accélérer et d'investir plus fortement en marketing» dans ce secteur émergent dont la croissance explosive aiguise les appétits. Entre objets connectés, applications, services et capteurs, l'ensemble du marché de ce qu'on appelle le quantified self - à savoir l'automesure de ses constantes de santé - pourrait atteindre les 26 milliards de dollars (20 milliards d'euros) en 2017 selon une étude du cabinet allemand Research2Guidance.

Jeux. Mordu de guitare, ce fan de l'ex-Dire Straits Mark Knopfler dégage un côté force tranquille, sûr du potentiel de ses produits, voire de son avance technologique sur la concurrence. Certes, ce n'est pas tous les jours que la France tient un leader mondial en puissance dans un secteur où les jeux sont encore loin d'être faits. Sauf que Cédric Hutchings doit mener une cour