Free Mobile refait le coup de «je vous en donne plus pour le même prix» : le pourfendeur des positions acquises a annoncé hier qu'il incluait la 4G dans son forfait 3G sans changer le tarif (19,99 euros par mois), tout en augmentant le volume de données autorisé avant réduction du débit. Free Mobile se targue ainsi de «diviser par cinq le prix proposé sur le marché». Il se compare en effet aux forfaits les plus généreux des autres opérateurs, qu'il surpasse allégrement en offrant 20 Go de données (contre 6 chez Orange et 9 chez SFR). Son abonné va donc pouvoir bénéficier de «150 Mb/s de débit théorique», pour peu qu'il soit équipé d'un mobile 4G - c'est le cas d'une minorité d'entre eux - et qu'il se trouve près d'une antenne .

En s'invitant pour Noël dans la baston à laquelle se livrent Orange, Bouygues et SFR, Free banalise la 4G, cette Rolls du mobile sur laquelle ses concurrents misaient pour refaire leurs marges. Ces derniers n'apprécient guère. Delphine Ernotte, la patronne d'Orange France, a aussitôt raillé «un Xavier Niel fébrile, sur une posture défensive face au succès de notre offre […] et qui court derrière ses concurrents parce qu'il se rend compte que la 4G, ça marche»  (1).La critique la plus affûtée à l'encontre du petit dernier des opérateurs mobiles - déjà 11 % de parts de marché - porte sur son réseau. Free affirme couvrir 1 000 communes, soit plus que son nombre d'antennes (700). «Cela fait rire ! Nous, nous en aurons 3 800 à