Eté 2019 : avec le beau temps qui règne sur l'Hexagone, les pics de pollution à l'ozone se multiplient dans les grandes agglomérations. Thierry, pourtant, est attendu au bureau. Asthmatique, il a suivi pendant tout le week-end sur son smartphone les indicateurs de confinement et de pollution de son logement : CO2, composés organiques volatils (COV), particules, formaldéhyde et, bien sûr, température et hygrométrie. Pas fameux ! Car la maison de Thierry laisse entrer la pollution extérieure et produit ses propres nuisances : moisissures, émanations provenant des peintures, meubles, matériaux de construction et produits d'entretien, fumées des cuisines ; sans parler du radon, un gaz radioactif, qui, surtout dans certaines régions comme la Bretagne ou le Centre, peut stagner à l'intérieur les habitations. Heureusement, grâce à une box spéciale qui connecte les capteurs de la maison et pilote le système énergétique, la ventilation et l'épurateur d'air se sont automatiquement mis en marche aux moments opportuns. Après un week-end passé à respirer de l'air pur, Thierry est donc prêt à supporter quelques instants de pollution urbaine.
Ventilation. Ce scénario relève de la science-fiction : à l'heure actuelle, seule l'atmosphère des villes fait l'objet de mesures régulières. Mais la qualité de l'air intérieur constitue bien le nouvel horizon des cleantechs. Rien d'étonnant : quand l'Organisation mondiale de la santé (OMS) clas