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Libération

La filière photovoltaïque craint d’être éclipsée

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Solaire. Un groupe de travail sur l’autoproduction se réunit ce lundi au ministère de l’Ecologie.
Parc photovoltaïque de 36 000 m² à Weinbourg (Bas-Rhin), en février 2008. (Photo Frederick Florin. AFP)
publié le 8 décembre 2013 à 20h26

Vive inquiétude parmi les professionnels du solaire. Invités par le ministère de l'Ecologie à un «groupe de travail sur l'autoproduction de l'électricité renouvelable», qui se réunit pour la première fois aujourd'hui, ils contestent une méthode «inadaptée» qui conduirait à un résultat «écrit d'avance». Comprenez «pour tuer le sujet dans l'œuf». Dans une tribune publiée mardi sur Mediapart, ils affirment qu'il est «hors de question de s'engager dans une vraie fausse concertation»«les PME sont sous-représentées, les parlementaires et les maires ne sont pas invités, les associations de consommateurs et celles de défense de l'environnement sont ignorées».

Ils en appellent au ministre Philippe Martin pour qu’il intervienne. L’enjeu selon eux : la préparation de la future loi sur la transition énergétique… et la place qu’y tiendront les énergies renouvelables. Alors que le principal dispositif de soutien - les tarifs d’achat garantis - est sur la sellette, et que la filière photovoltaïque est décimée (8 000 emplois contre 25 000 en 2010), l’autoproduction - souvent appelée autoconsommation - apparaît comme une alternative.

Circuit court. L'idée est simple : consommer tout ou partie de l'électricité verte que l'on produit, à l'échelle d'un bâtiment, d'un quar