D'accord, Paris n'est pas San Francisco et sa banlieue n'est pas la Silicon Valley. Mais la capitale compte heureusement quelques repères à geeks et start-upers : il y a le Numa en plein «Silicon Sentier», la Gaîté lyrique qui expose les arts numériques, la pépinière Paris Nord-Express, le FacLab de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), le Petit Fablab de Paris ou encore l'école Simplon.co. Autant de lieux susceptibles de porter haut les couleurs de la France 2.0 à l'international…
Seulement voilà, selon Jean-Louis Missika, adjoint PS au maire de Paris en charge de l'innovation, «on ne sait pas assez que Paris est l'un des territoires numériques les plus importants d'Europe, avec 400 000 emplois, que notre tissu de start-up et d'incubateurs est plus riche qu'à Londres qui a surtout pour lui du capital-risque et du capital investissement».
Pour donner un coup d'accélérateur à cette France numérique encore trop discrète, la ministre Fleur Pellerin a donc annoncé en mars dernier la création de «quartiers numériques». A Paris, cela prendrait la forme d'un «lieu étendard» : la ministre de l'Economie numérique a rapidement évoqué la halle Freyssinet. En province, Fleur Pellerin parle de «quinze quartiers numériques dans les vil