Le ministre du Redressement Productif Arnaud Montebourg a estimé mercredi que la situation de Kem One se rapprochait «d'un dénouement heureux», alors que le tribunal de commerce de Lyon doit se prononcer sur le sort du groupe chimique.
Le ministre a également affirmé que les deux offres de reprise présentées, par le fonds d'investissement américain OpenGate Capital et l'industriel français Alain de Krassny, «avaient fusionné», dans une réponse à l'Assemblée nationale au député Michel Vauzelle (PS), confirmant une annonce faite par les repreneurs au tribunal de commerce.
«J'ai appris, en entrant dans cet hémicycle, que les deux offres venaient de fusionner et qu'il n'y en aurait donc plus qu'une seule. Cette offre est durable, elle est viable, elle est financée», a affirmé Arnaud Montebourg qui a rappelé que Kem One représentait 1 800 emplois directs et 10 000 indirects.
«Nous nous acheminons donc vers un dénouement heureux dans l'affaire Kem One», a-t-il assuré, après avoir rappelé qu'un dépôt de bilan de Kem One «serait un tremblement de terre pour la filière pétrochimique française […] avec le risque que cette défaillance n'entraîne, par domino, l'ensemble du système de la pétrochimie» en Rhône-Alpes et en Paca.