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Libération

Chimie : Kem One trouve la solution

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Industrie. La justice a validé la reprise du groupe par le Français Alain de Krassny, associé à un fonds américain.
publié le 20 décembre 2013 à 21h06

Soulagement pour les quelque 1 300 salariés de Kem One SAS. Le tribunal de commerce de Lyon a validé vendredi le projet de reprise du groupe de chimie par l’industriel français Alain de Krassny, associé à la société d’investissements américaine OpenGate Capital. Après d’ultimes rebondissements ces derniers jours, ne restait plus sur la table que l’offre d’Alain de Krassny. L’autre candidat, le fonds d’investissement OpenGate, s’était retiré jeudi. Un retrait de pure forme, car OpenGate sera finalement associé à Alain de Krassny au capital et dans la gestion du groupe chimique.

«Les salariés nous font confiance, on a réussi à les convaincre. On arrivera à garantir leurs emplois, à développer la société. Pour moi, c'est l'essentiel», s'est réjoui Alain de Krassny, un ancien cadre de Rhône-Poulenc, qui avait racheté en 1997 l'entreprise autrichienne Donau Chemie. «C'est une nouvelle phase pour Kem One, qui va dès à présent disposer de tous les atouts pour continuer à se développer dans la filière vinylique», s'est félicitée de son côté la direction.

Faute de repreneur, une liquidation de Kem One aurait eu un effet domino sur près de 10 000 emplois dans la filière pétrochimique selon le gouvernement, et jusqu’à 25 000 d’après les syndicats.

Créé à l’été 2012, le groupe Kem One est né de la vente par Arkema de son pôle vinylique au financier américain controversé Gary Klesch, pour 1 euro. La partie Kem One SAS comprend les sites de l’activité «amont» (chlo