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Bus: les lignes électriques

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EcoFuturdossier
publié le 22 décembre 2013 à 17h06

A Berlin, l'année 2014 sera électrique ou ne sera pas. Dans le cadre du programme «vitrine de l'électromobilité» du gouvernement fédéral, la capitale allemande a été choisie pour tester une nouvelle gamme de bus, les e-Bus. A l'étude depuis dix ans, cette technologie futuriste baptisée Primove doit permettre le transfert d'électricité sans fil ni prise à chaque terminus. «Une bobine électrique dans la rue, une autre sous le bus, et la transmission de l'énergie se fait aussi facilement que pour la recharge d'une brosse à dents», simplifie Tu-Anh Ly, une des responsables du projet à l'université technique de Berlin.

Pas de câble électrique et un chargement des batteries en six minutes chrono ont fini de convaincre le service public des transports berlinois (BVG). Une décision «logique» pour Jörg Welke, porte-parole de l'agence berlinoise pour l'électro-mobilité (eMO) : «La ville s'est lancée dans une politique ambitieuse qui prévoit de neutraliser les rejets en CO2 d'ici à 2050. Pour ça, il faut s'occuper des véhicules les plus gourmands en carburant, alors que Berlin accueille toujours plus de voyageurs.»

Cinq véhicules de 12 mètres de long, 34 sièges et 40 places debout ont déjà été commandés, pour un budget total de 5,9 millions d'euros. Le Land de Berlin, le gouvernement fédéral et l'Union européenne vont devoir mettre la main à la poche pour aider l'entreprise de transport public à moderniser ses installations. Un projet loin d'être ind