«Ne voit la lumière que celui qui est éclairé», dit un vieux proverbe zen. Notre siècle a effectivement grand besoin de lumière(s). Il ne s'agit pas seulement de faire face à la montée des obscurantismes politique, économique et religieux. Mais de nous éclairer au sens propre. Les villes consomment déjà 20 % de l'électricité mondiale… soit la totalité de l'énergie produite par les centrales nucléaires ! Et à mesure que l'urbanisation gagne le monde - 65% de la population vivra en ville en 2025 -, il va falloir éclairer toujours plus de logements, de bâtiments, de rues et de routes. Il faudra aussi, et surtout, apporter la lumière à ces 1,5 milliard d'êtres humains encore privés d'électricité à travers le monde, selon l'Agence internationale de l'énergie. Le tout à moindre coût, meilleure efficacité énergétique et sans émissions de CO2, si l'on veut enrayer la poussée de fièvre climatique dont souffre la planète… Ce nouveau défi lancé à la fée électricité est énorme. Mais la solution tient peut-être en trois petites lettres : LED. Ces fameuses lampes à diode électroluminescente représentent aujourd'hui moins de 10% du marché de l'éclairage. Mais une fois corrigés leurs pêchés de jeunesse (prix trop élevés, puissance trop faible), elles présenteront tellement d'avantages qu'elles devraient remplacer inexorablement les lampes à tubes fluorescents qui viennent à peine de succéder aux vieilles ampoules à incandescence. Jugez plutôt. Les LED ont une durée de vi
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publié le 22 décembre 2013 à 17h06
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