La tablette sera l'un des produits phares à Noël : mini ou maxi, 4G ou wi-fi, Android ou iOS (Apple). Elle vient juste en dessous de l'indétrônable smartphone. Ces vedettes devraient garnir 4,3 millions de souliers, selon l'institut GFK. D'ailleurs, la boutique en ligne d'Orange a du mal à suivre : sur treize déclinaisons de tablettes - principalement des Samsung et des iPad (Apple) -, douze étaient indisponibles au milieu de la semaine dernière. «Nous sommes en flux tendu et nous réapprovisionnons au fil de l'eau», s'excuse-t-on chez l'opérateur.
Tous distributeurs confondus, il s'était vendu, dans l'Hexagone, 3,6 millions de tablettes en 2012. Et, prédit Anselme Laubier, chef de groupe technologies de l'Internet, chez GFK, «on devrait être à 6 millions à la fin de l'année». Un quasi-doublement en un an. «On est déjà à 20% de taux de pénétration, complète Thomas Husson, analyste chez Forrester Research, et on devrait accélérer à Noël.»
Pourquoi cet engouement ?
Steve Jobs, qui a imaginé le concept et lancé la première tablette - c'était en juin 2010 -, ne s'y est pas trompé. Du monoproduit à son lancement - un seul iPad de 9,7 pouces -, on approche aujourd'hui la centaine de modèles. La Fnac a passé au crible pas moins de soixante de ces appareils dans son comparateur. Au départ, raconte Anselme Laubier, «la tablette était un équipement complémentaire et on y consommait surtout du contenu vidéo». Puis le marché s'est segmenté à mesure qu'il s'est élargi et