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Libération
Reportage

Malgré le crash, l’envie de château

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Une semaine après l’accident d’hélicoptère meurtrier, la veuve de l’acquéreur chinois et les administrateurs de La Rivière mènent une opération de com visant à sauver le domaine.
publié le 25 décembre 2013 à 18h26

La coïncidence était trop tentante. Dès le lendemain de l'accident, plusieurs journaux titraient sur la «malédiction» du château de La Rivière. Plus de dix ans avant le crash d'hélicoptère dans la Dordogne (qui a coûté la vie en fin de semaine dernière à l'homme d'affaires chinois de 46 ans Lam Kok, à son fils de 12 ans, à leur interprète et à celui qui venait de vendre le château, James Grégoire), le précédent propriétaire, l'industriel Jean Leprince, avait lui aussi péri dans un accident aérien. Il s'était écrasé en février 2002 aux commandes de son avion, peu après avoir décollé.

Bouddhistes. Mais il n'y a guère que les journalistes pour fantasmer sur le supposé château maudit. Pragmatiques, les dirigeants de La Rivière, son directeur général Xavier Buffo en tête, se démènent depuis une semaine pour faire fonctionner le domaine malgré la tragédie. Avant-hier, des cérémonies bouddhistes ont été organisées pour apporter la paix et l'harmonie sur le château, et ses organisateurs ont choisi de le faire savoir au plus grand nombre en y conviant la presse française et chinoise. Sur le pied de guerre, le personnel du château assure l'accueil tandis que des membres de la délégation chinoise se précipitent parapluies ouverts, siglés au nom de la propriété, pour abriter caméramen et photographes. Plus d'une vingtaine de re