La CFDT a qualifié jeudi soir de «lueur d'espoir» l'annonce par le ministère du Redressement productif d'un délai supplémentaire de trois mois accordé à l'entreprise de semi-conducteurs LFoundry, placée en liquidation judiciaire.
«Le fait que l'entreprise ne ferme pas encore est une lueur d'espoir, une bonne base, même si nous ne sautons pas de joie car nous serons au chômage très bientôt», a déclaré à l'AFP Michel Millo, délégué CFDT de cette société de Rousset (Bouches-du-Rhône).
«Le ministre s'est peut-être aperçu que ceux qui ont géré le dossier ont été assez "légers". Nous verrons en tout cas vendredi avec le liquidateur judiciaire comment organiser ce délai de trois mois», a-t-il ajouté, estimant à une quarantaine de personnes le besoin en personnel pour le maintien du site en sécurité et la préservation des machines en vue d'un éventuel redémarrage.
Sursis
Le ministère du Redressement productif a annoncé jeudi soir avoir obtenu un sursis de trois mois pour «préserver les chances» d'une reprise du fabricant de semi-conducteurs LFoundry, placé quelques heures plus tôt en liquidation judiciaire avec cessation immédiate d'activité.
L’entreprise, située à proximité d’Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône, emploie 613 salariés. Ce sursis ne permet pas de sauver les emplois puisque la liquidation judiciaire de l’entreprise a été prononcée, mais offre un délai permettant de préserver le site en attendant qu’un repreneur se manifeste.
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