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Libération

Les Bourses dopées par l’argent facile

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Les principaux indices ont bénéficié, l’an passé, de la politique très accommodante des banques centrales.
publié le 3 janvier 2014 à 21h26

Wall Street et la plupart des places financières de la planète ont fait le bonheur des actionnaires l’an passé. Et donc des plus fortunés, qui disposent de l’essentiel de leur richesse sous forme d’actions. En vedette, la Bourse américaine a battu tous ses records de hausse. Le Dow Jones, l’indice des 30 plus grosses valeurs, a progressé sur l’année de 26,5%, sa plus forte hausse depuis 1995. Le Nasdaq, à dominante technologique, a vu son niveau revenir à ses records de septembre 2000 (du temps de la bulle internet) à 4 176 points (soit un bond sur l’année de 38,3%). Et l’indice élargi S & P 500 s’est apprécié de 29,6% sur l’année, sa plus forte hausse depuis 1997.

Fed. Qu'est-ce qui explique une telle euphorie ? D'abord, une économie américaine qui s'est redressée en fin d'année. La croissance du PIB a ainsi été de 4,1% en rythme annualisé au troisième trimestre, selon la dernière estimation du département du commerce publiée vendredi 20 décembre. Un rebond qui s'explique par une hausse de la consommation (de 2% en rythme annuel) et par un redressement de la situation des entreprises (qui ont vu leurs dépenses d'investissement progresser de 4,8% sur l'année). Les investisseurs espèrent que la croissance sera durable et anticipent une hausse des bénéfices des entreprises en achetant des actions.

Mais la hausse des indices boursiers a surtout été portée tout au long de l'année par la politique monétaire très accommodante de la Réserve fédér